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-Olivier

Visite de l'usine Aston Martin à Gaydon

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C’est en septembre 2003 qu’Aston Martin a ouvert son centre de Gaydon, 22,5 hectares à 150 km au nord-ouest de Londres. Outre son siège social, s’y trouve aussi son principal outil de production, dans lequel travaillent environ 300 personnes. L’autre, au Pays de Galles, assemblera le SUV DBX qui devrait être présenté cette année.
L’usine de Gaydon est bien située, à proximité de l’autoroute M40, et à moins de 2h de l’aéroport d’Heathrow. A quelques kilomètres, Jaguar dispose aussi d’installations, notamment son département Heritage, tout comme Prodrive. Et il ne faut pas plus de 45 minutes pour se rendre sur le circuit de Silverstone. Une vraie pépinière !
L’usine Aston Martin, quand on la découvre, n’a rien de gigantesque. On a affaire à un bâtiment en grès jaune, ultramoderne et léché, de la hauteur d’un immeuble à deux niveaux, protégés par des douves sur lesquelles on a installé des autos, donnant l’impression qu’elles flottent. Cet endroit, à taille humaine (100 x 150 x 10 m), n’a rien à voir par exemple avec le domaine que possède Ferrari à Maranello, carrément impressionnant par son étendue et le nombre de bâtiments qui s’y trouvent. Mais au contraire du Cheval Cabré, Aston ne fabrique pas ses moteurs, qui sont assemblés à Cologne, en Allemagne. Donc n’a pas besoin de fonderie par exemple.
A l’intérieur, le hall d’accueil se présente sous la forme d’une rotonde éclairée par une immense baie vitrée à travers laquelle passent d’agréables rayons de soleil automnaux. Ils mettent en valeur, si besoin est, les quelques autos exposées ici : Vantage AMR, Vanquish Zagato Volante, DB11... De l’autre côté, sur un mur, sont présentées des couvertures de magazines parlant d’Aston, dont Top’s Cars. Sympa ! On accède à un petit salon où on nous sert des rafraîchissements, avant de passer à la visite de l’unité de production, non sans avoir passé en revue les modèles d’un mini-musée qui lui sert de vestibule

Un hall de rêve

Photo 1/16
Grande baie vitrée, doux soleil de décembre, couleurs claires, ambiance relax... Le hall d'accueil de l'usine Aston de Gaydon est un endroit bien agréable. On est très loin du gigantisme qu'on attend de la part d'un constructeur aussi renommé, certaines concessions étant bien plus spacieuses !

Avant d'accéder à l'atelier proprement dit, on passe par un mini-musée où trônent quelques-unes des Aston les plus emblématiques. En premier plan, une Tourer de 1924, une auto simple, rustique mais déjà extrêmement soignée. Elle est robuste et légère, des caractéristiques indispensables pour une voiture de course de cette époque. En effet, avant l'avènement des circuits, les épreuves sportives consistaient en des courses de côte, sur des terrains très mauvais.

Ici, les robots servent plus à soulager les employés de certaines tâches pénibles. Le travail manuel conserve une part importante, comme ici en sellerie. Un technicien installe le revêtement en cuir sur un siège, dont seule l'armature est livrée déjà assemblée, par Lear Corporation notamment.

Tout comme les sièges, les tableaux de bord sont assemblés manuellement, sur une armature en aluminium fournie par un prestataire extérieur. Celui qu'on voit ici, devant prendre place dans une DB11, n'a pas encore reçu son combiné d'instruments. Chez d'autres constructeurs, ils arrivent prêts à être installés dans la voiture.

Il serait particulièrement fastidieux (et peu productif) de réaliser à la main ces coutures au motif très complexe. C'est une machine qui s'en charge, avec un rapport vitesse/précision impossible pour un être humain.

Sur ce tableau, on découvre tous les types de couture disponibles au catalogue. Les motifs révèlent un soin extrême en matière de design, ainsi qu'une sophistication permise par une automatisation ultramoderne. Quand la technologie rencontre la tradition.

Il est toujours étonnant de voir cohabiter des machines du 21ème siècle et des méthodes de travail héritées de la révolution industrielle. Ici, ces personnes d'une adresse assez fascinante assemblent à la machine à coudre des ciels de toit.
Mais qu'est-ce donc ? Il s'agit d'un revers de coiffe d'appuie-tête en cuir, sur lequel on voit le numéro de série de la voiture dans laquelle il va prendre place. A retenir si un jour vous voulez vous assurer de l'authenticité de votre Aston !

Cette carrosserie de DB11 sort tout juste de l'atelier de peinture. Tous les éléments sont peints en même temps pour éviter les différences de teinte, mais ils ne sont pas fabriqués sur place.

On voit bien le volume impressionnant de l'ensemble moteur-boîte-pont réalisé selon un schéma transaxle. Ici, les techniciens assemblent manuellement un V12 au tube de poussée qui le reliera à la boîte en premier plan. Dans ce tube tourne l'arbre de transmission.

Ceci est un train avant. Il est d'abord installé sur une structure amovible qui sera ensuite fixée sur le châssis de la voiture. Un vrai puzzle ! Notez les disques en carbone-céramique.

Ici, la base roulante est presque terminée : moteur, transmission, suspensions. Le tout va être monté, par en-dessous, dans les structures déjà assemblées par ailleurs.

Sur cette chaîne, on voit les voitures qui viennent de recevoir leur base mécanique ainsi que leurs roues. Ne reste plus qu'à y installer les éléments d'habitacle, réalisés juste à côté. Les Zagato sont assemblées sur ces chaînes et non en Italie, comme on pourrait le croire

Cette DB11 est presque terminée. Le technicien finit d'installer les éléments d'habitacle. Ensuite, elle passera à la vérification finale, où ses moindres défauts seront examinés sous une lumière spéciale. Au besoin, elle sera rectifiée.

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